Empathie, mon amie.

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Il me trotte depuis quelques jours l’envie, et donc le besoin, de rédiger un article sur l’empathie.

Chercheur de vérité absolue, je trouve dans ce sentiment de nombreux éléments de réponse. Voir des réponses.

 

Depuis plusieurs années, j’ai eu l’occasion de me rendre compte que le niveau d’Empathie des personnes était le seul dénominateur commun à mes jugements de valeur. Et oui, j’ai ce défaut de juger très vite les personnes. C’est un couperet avec lequel je compose ensuite, car, que je le veuille ou non, je juge.

Parlons d’Empathie.

Ce sujet a ressurgi à cause de romain gerard (un homme capable d’écrire son nom sans majuscule, n’est-ce pas) qui après m’avoir lancé que j’étais un négationniste de la science me jette que l’empathie « n’éxiste pas en soi » [En bon français, nous aurions écris « en elle même »] Mais qui suis-je pour juger du bon français, moi dont la grammaire et l’orthographe laissent sérieusement à désirer. Sauf quand je fais un effort pour servir un propos digne du « temps CPU » que cela me demande.

Alors là, j’ai commencé à voir rouge. Vraiment. je m’enflamme peu sur internet, car je sais que mes amis qui me veulent du bien des renseignements généraux me surveillent (coucou les gars ! 😉 -> n’est pas pire a surveiller celui qui se sais sous contrôle. Si ! peut être celui qui s’en fou en plus !) Je l’enflamme peu disais-je, mais là, quand on touche le fond, ça me gonfle et je deviens un poil méchant.

Quand on touche le fond… le fond du problème tant que la lie de l’humanité, ca me pousse à réagir.

l’empathie est la Valeur qui nous sortira du pétrin dans laquelle nous sommes. Elle rend incorruptible. Elle rend fort. elle rend intemporelle. Elle absout l’homme de sa condition en le tirant de son Être pour le porter dans un autre. Elle ouvre la voie à la compréhension profonde du vivant, des autres hommes, des animaux, des plantes, de la Terre, du système solaire. Tout bon cosmologue à compris qu’il n’y avait rien a comprendre. Nous sommes là où nous sommes, nous aurions pu être une cellule, un virus ou bien une planète ou une galaxie. Ca ne deviens qu’un problème de décimales, de placement de la virgule.

Mais nous sommes humains. Alors composons avec cette variable.

Donc, Monsieur Gérard (Il me choque trop de n’y point mettre de majuscule. J’oserais même vous demander de corriger votre profil G+ et d’ajouter quelque noblesse à votre dénomination… car la conscience de nous même nous distingue des animaux), vous dites :

Oui oui ils ont un système nerveux mais qui n’est pas assez développer pour ressentir la douleur,dans mes souvenirs leur système nerveux n’est pas assez développer.

A quoi je réponds :

la meme science qui a mené a opérer des nourissons a coeur ouvert sans anesthesie… mais quelles betise.

S’en suivi une réponse qui m’a déplu.

A ma réponse virulente, même agressive, je retiendrais ce qu’Arhtur C. a noté de vos réponses :

Je ne dis pas que l’ampathie n’existe pas, mais qu’elle n’existe pas dans la nature, c’est un sentiment inventé par l’homme comme l’amour qui ne résulte qu’à un ensemble de comportement sociaux, de coutume etc

et J’abonde dans le sens d’Arthur… vous auriez mieux fait de … la fermer.

 

l’Empathie n’est pas qu’un concept. Elle découle de la faculté de l’Homme (et pas que de l’homme) à se mettre à la place de ce qui n’est Lui. C’est une notion inventée pour répondre un un constat, à un fait, à un phénomène tangible.

Si l’empathie n’existait pas et n’était qu’un concept né de l’esprit humain, comment pourrait elle s’imposer d’elle même à tant d’esprits ? Non monsieur, l’Empathie est bien plus qu’une vision; qu’un point de vue. Si vous tendez vers l’Autre, l’autre rentre en vous. L’Empathie est toujours là. Elle est la normalité et seul l’abrutissement nous rend capable de nous fermer et de l’oublier.

Un nouveau nés ne vis pas par lui même et chaque sentiment qu’il éprouve résulte  autant de son état physique que de ce qui l’entoure. Nous naissons empathique. L’empathie est le levier qui nous permet d’évoluer. L’empathie deviens imitation et source d’intelligence et d’apprentissage. Mais c’est bien le lien empathique, aussi physique et tangible que possible, qui génère l’échange.

Sans  Empathie, la loi n’est rien. l’empathie permet d’anticiper ce que nous pourrions vivre, ce sentir l’injustice et ce placer un curseur absolu dans ce qu’il faut et ne faut pas faire.
Sans Empathie, Monsieur, la société volerais en éclat. Avec plus d’empathie, tout trouverais une solution durable.

Sans empathie, qu’éprouverais-je à vous broyer la main d’un coup de marteau ? Rien. Et vous nier l’empathie, aussi, je n’aurais pas le moindre scrupule à nier votre douleur pour vous prouver que la négation d’une composante fondamentale du monde et de la Nature mène au pires horreurs.

Le manque d’empathie envers les animaux est le premier pas vers le manque d’empathie envers les hommes. La limite est ténue, mais elle trace une frontière abyssales entre les carnistes et les végétariens, les végétariens ne pouvant pas comprendre que l’on puisse à ce point nier l’évidence, et les poussant à être agressif, et les carnistes, souffrant toujours d’un manque de considération pour l’autre et étant incapables de comprendre un problème un temps soit peu global.

Monsieur, ne me croisez pas dans la rue. Car si je souffre de toute mon âme à la vue d’un estropié ou d’un incapable au point d’aller toujours vers l’aide qu’il mérite,  j’applique une violence proportionnée à ceux qui appliquent la loi de l’ignorance. Oui, la justification raisonnée par la science de vos propos vous fait basculé au delà du mérpis que j’aurais pu vous réserver. Vous mériter de souffrir un peu pour comprendre la souffrance des autres. Puissiez vous le comprendre avant de souffrir, car sinon, l’empathie étant l’un fondement de l’univers et une notion obligatoire, vous vous ferez souffrir.

Et la fin de votre vie ne sera qu’un long constat d’échecs vous menant à une conclusion : Je suis ce que je comprend des Autres. Si je méprise les autres, je me méprise et toute la souffrance que je ressent n’a qu’une cause unique : moi.

Comme dis le roi Midas dans 300 :  » Je te souhaite une longue vie. »

2 Responses to “Empathie, mon amie.”

  1. philou
    • Jean-Philippe

      Merci beaucoup de cet éclairage !
      Effectivement, j’avais lu quelque chose comme ça. Ton commentaire sur les neurones miroir me fait penser à quelque chose : je pense avoir beaucoup d’empathie, peut etre meme trop, et j’ai gardé a 26 ans toutes mes compétence d’apprentissage, y compris et surtout en reproduisant des gestes vues. . . très intéressant !

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