Salut à tous !
Couche toi sur ce lit !
Avoir un lit qui accroche bien les pièces, c’est pas évident. Voici ma solution.
Je recouvre soigneusement le lit de Kapton, je le frotte au papier de verre et je termine en posant un fine couche de jus d’ABS très dilué.
The tricky part is about temperature !
Et là ou j’ai appris quelque chose, c’est à propos de la température. Mon PLA n’adhérait pas à 80°C. Plus c’est chaud plus c’est bon -> BOOM 90°C ! et là : :/ PIRE !
Désespéré après plusieurs heures de bataillage, j’ai décidé d’essayer à 70°C. La magie a opéré et si ça ce trouve, le jus d’ABS n’aide pas vraiment… mais il est là maintenant ! Et ça fonctionne très (trop) bien !
whaaaaat !? !
Et bien, en fait, en chauffant trop, ça devient contre productif. Le but du lit chauffant est d’empêcher le plastique de trop refroidir et de diminuer la dilatation qui provoque le WARP (=le décollement des bords bien vilain!). Sauf que le PLA ramoli assez vite. A 70°C, il durci, à 80°C il ramoli. Et ? et bien une fois mou, la dilatation entre les 180° et 80° est faible, mais comme la base est molle, bingo ! tout s’écroule.
Donc, 70°C pour le Hotbed de PLA 😉
Alors, heureux ?
Juste pour dire que je n’ai plus à passer de jus d’ABS entre les impressions. C’est vraiment tout bénef : plus de vapeur d’acétone toxique dans le salon (et les risque d’incendies qui vont avec), plus d’horrible effet « colle pourrite » en bas des pièces, donc plus besoin de passer 3h par pièce à ébavurer, et plus de corvée d’étalement de jus entre les pièces [ce qui représente carrément un gain de temps énorme !]
et….
BAAAAM !
Pour les températures, il faudrait se rapprocher des procédures utilisées pour le moulage plastique.
J’ai discuté avec un mec dont c’est le métier lors de mon habilitation électrique. La difficulté de leur métier proviens de la qualité des moulages et ensuite de trouver la bonne pression d’injection… assez peut utile dans notre cas, malheureusement.